La section italienne à l’Exposition Universelle et Internationale de Bruxelles en 1935: vitrine du régime fasciste ou miroir des industries?
Cette contribution est de Serena Pacchiani, dont l'article est basé sur sa recherche doctorale de 2019 (Université de Florence et Université Libre de Bruxelles). Son approche, d'ailleurs, semble avoir le vent en poupe ces dernières années, à savoir l'étude de l'architecture emblématique en tant que représentation idéologique. Elle prend comme étude de cas la section italienne de l'exposition universelle de 1935 à Bruxelles, et plus particulièrement l'attitude du commissaire général Giuseppe Volpi di Misurata. Pacchiani se demande principalement si et dans quelle mesure le message sans ambiguïté du régime fasciste peut être séparé d'intérêts privés plus particuliers.