Le deuxième numéro de 2020 a été publié
Ce deuxième numéro de 2020 comporte quatre articles.
La première contribution (en français) est l’œuvre du jeune historien Thomas Briamont, titulaire d'un Master en histoire (2018) et d'un Master en Histoire de l’art et archéologie, finalité muséologie (2019) de l'Université de Liège. Son article sur la stratégie diplomatique belge envers le « problème allemand » pendant la seconde crise de Berlin (1958-1961) – en pleine guerre froide – est basé sur son mémoire de maîtrise. À partir du concept de « sécurisation », il étudie comment les représentations belges de l'Allemagne ont contribué à déterminer la stratégie diplomatique pendant cette crise.
Le deuxième article (également en français) est rédigé par Simon Watteyne, qui mène actuellement une recherche doctorale sur la politique fiscale belge aux XIXe et XXe siècles à l'ULB. Son article ajoute une toute nouvelle dimension à la guerre scolaire déjà bien étudiée (1878-1884), puisqu’il analyse comment la politique fiscale a été utilisée comme un instrument politique stratégique pour financer la nouvelle législation scolaire.
La recherche de Stan Pannier et Frank Caestecker (en néerlandais) porte également sur la sphère financière et économique, mais celle du secteur privé. En se basant sur la manière dont deux petites entreprises belges ont introduit l'instrument du crédit à la consommation à la Belle Époque, ils examinent comment une base prudente a été établie pour la société de consommation ultérieure. Stan Pannier est chercheur au Vlaams Instituut voor de Zee (VLIZ) où il étudie l'histoire maritime des Pays-Bas méridionaux. Frank Caestecker est professeur au département d'Economie de l'UGent et a publié de nombreux ouvrages sur les politiques menées en matière de migration et de gestion des réfugiés ; il poursuit actuellement des recherches sur la politique européenne d'immigration et l'histoire de l'économie financière en Belgique.
Le dernier article (en néerlandais) a également été écrit par deux auteurs. Antoon Vrints est professeur à l'université de Gand et spécialiste de l'histoire sociale pendant et autour de la Première Guerre mondiale. Dominique De Groen est historienne, poète et essayiste. Ensemble, ils examinent dans leur article les processus d'identification nationale pendant la Première Guerre mondiale au sein des couches les plus pauvres de la population, sur la base des demandes écrites d'aide matérielle.
Ces articles seront ajoutés à l'archive numérique de notre site en septembre 2021.