Le "péril vénérien" devient en Belgique, au début du XXe siècle, l'objet d'une lutte sanitaire active. La justice des mineurs décide alors d'agir à l'égard d'une population précise: les filles traînées en justice et atteintes de maladies vénériennes. Leur 'remoralisation' est en marche, ce que nous démontrent discours scientifiques et pratiques institutionnelles.